mercredi 25 novembre 2009

Compte Rendu Officiel de GARCHES 2009

Entre…

Ceux qui avaient déjà couru la semaine d'avant ...
Ceux qui, l'hiver venu, étaient allés engraisser le Castor ...
Ceux qui ont préférés douillettement les joies du Cirque ...
Ceux qui se sont repliés sur le 8 km pour ne pas trop forcer…
Et celle qui opta pour les couleurs d'un autre Club ...

Bref nous nous inscrivîmes cinquante, mais par un prompt report nous nous vîmes 3 pelés dont un chevelu en arrivant à Garches ! ...
Aussi, accueilli par une météo clémente, le petit vent présent dissipa d'un coup le restant de l'atmosphère électrique qui régnait traditionnellement sur ce genre d'épreuve.
Comme à l'accoutumée, les festivités ont débuté à 9h30 avec le départ des Handicapés suivis 10' après du 8 km.
Ensuite sur la ligne de départ du 16 km, Bruno, moi-même et VDB avons fait un brin de causette avec Daniel SERVEL en tenue de tri athlète (mort de rires).
Au coup de pétard, les DASSAULT prenaient le contrôle de la course. Je m'échappais même au bout de 200 m pour conserver la tête jusqu'au premier kilomètre.
Là, un groupe de 3 séniors est venu me déposer avec la gentillesse qui convient à ce genre de situation. Au 4 ème km, j'ai de nouveau été rattrapés par deux ou trois vétérans alors qu'un des hommes de tête explosait. Rien à signaler dans la grande montée, si ce n'est les politesses d'usage vociférées aux gonzesses pour qu'elles se calent sur la droite. Un petit vent de face a ensuite agrémenté la longue descente.
Et c'est dans une ambiance très conviviale et décontractée que la deuxième boucle a été abordée.
Pourtant, une grosse faiblesse au 9°me km m'a contraint de relâcher encore quelques places laissant, peut être à Bruno, caresser l'ultime espoir de me rattraper et de me torcher…
Bon d'accord, la course n'avait pas grand enjeu mais on était quand même pas venu pour beurrer les sandwichs.
C'est donc dans la plus grande insignifiance que nous sommes arrivés à bon port pour justement déguster les sandwichs au pâté. Les statisticiens retiendront qu'une petite vingtaine de secondes me séparait de Bruno et qu'il faudrait encore, pour Garches, revenir l'année prochaine.

Gilles.