Dimanche avait lieu le triathlon internationa de Rambouillet (450m nat, 17km vélo, 5km à pied) La section était bien représentée puisque nous étions 9 engagés sur cette épreuve. On annonçait des pluies diluviennes, finalement le temps fut clément et propice à battre des records. Malheureusement, Elise et Florian n'ont pas pu y participer, mais nous espérons les revoir sous de meilleurs jours. Le départ natation se fait en piscine avec pour ordre les femmes et les vieux puis les hommes! Avec Claude, nous nous retrouvons avec des papy brasseurs qui bouchent parfois complètement le passage et qu'il faut forcer pour passer. David qui partira dans la dernière vague prend les temps de passage de chacun de nous qui ne sont pas brillants. Sur le chassé croisé en vélo, je croise Gilles qui en bave, Claude qui avait pris son coupe vent qui fait office de parachute, Philippe tel Amstrong sur son nouveau bolide et Jean Antoine qui m'encourage. Arrivée dans l'air de transition, je me trompe de repère et je n'arrive plus à retrouver ma place, en plus avec la multitude d'ancien numéro sur les barres que cela en devient illisible. J'entends David, qui n'est pas encore parti nager, qui essaye de m'aider mais en vain. Les secondes passent et je sais que sur des courtes distances comme celle-ci, les temps de transition sont importants pour espérer être bien classé.
Je repars à pied énervé car ce temps perdu bêtement ne se rattrape plus. Et puis comme c'est un contre la monte, je n'ai pas de repère sur le premier, il faut donner le meilleur de soi sans possibilité de stratégie. Car le triathlète est en général stratégique, par exemple, il part vite, accélère et finit à fond... Mais là, sans repère, il part vite, s'écoute puis voit Claude en point de mire qui lui permet d'accélérer pour aller le chercher puis s'écoute avant de finir à fond en voyant la ligne d'arrivée, ça change tout! Aurélien qui est aussi parti vite à pied, a eu un point de côté, ralentit et s'écoute... Au fil des arrivées, nous nous échangeons nos temps et sensations sans savoir notre classement. David en 55' a les meilleur temps de nous tous et semble avoir de bonne chance de l'emporter.
En attendant les résultats, nous avions prévu un ravitaillement avec Champagne d'Aÿ que j'avais gagné lors du championnat de France de course nature. Claude avait apporté du Bourgueuil qu'il avait lui aussi remporté lors du challenge de triathlon ANSA. Jean Antoine s'était occupé des rillettes et David avait ramené le bris et le pain. Après l'effort, le réconfort! A peine le temps de finir notre collation que David puis moi sont appelés sur le podium pour la 1ère et 3ème place. Puis toute l'équipe sera récompensée. Félicitations à tous!
P.S : Photos et résultats sur le blog de la section http://dassault-triathlon.over-blog.com/
1 commentaire:
Cher Président,
C'en est trop!
Vous nous avez habitué depuis des lustres à des comptes rendu solides… Je dirais même de Haute Tenue (sic) !
Or vous abusez des termes dès le sixième mot du compte rendu!
Vous qualifiez, ni plus ni moins, d' "International", la très modeste compétition qui s'est tenue ce dimanche dernier à Rambouillet.
Pujadas, Delahousse, Chazal en ont 'ils parlé dans leur JT?
Car rien de phénoménal dans tout cela!
J'avais cru comprendre que c'était une course dite "famille" ou "réservée aux amateurs".
Tout au plus, il s'agissait d'une épreuve initiatique, une sorte de sortie annuelle de la section pour se dégourdir les jambes avant la longue et traditionnelle phase d'hibernation qui caractérise votre sport.
A vous lire, je crois comprendre que cette sortie annuelle est en passe de devenir un évènement planétaire!
Excusez moi d'être étonné, … (je retiens mon souffle)
…, d'y déplorer … (l'émotion est en train de me gagner )
… qu'un record du monde n'y soit tombé!
Tout le week end, radio et télévision nous ont bercé avec la formule qui fait qu'aux âmes bien nées, la valeur n'attend point les années.
Permettez que la messagerie interne aille puiser, dans le même manuel, l'autre formule qui vous convient à ravir : "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire".
Car:
Que dire d'une compétition où le gagnant de l'année dernière a été radié à l'inscription?
Que dire d'un commentaire qui cache que la seconde place a été gagnée par un cadet de 16 ans ?? (merci à A. , il se reconnaitra )
Je m'arrête là, ne souhaitant pas être horrifié d'y découvrir une nouvelle information passée sous silence.
Néanmoins pour finir, je dirai que tout cela nous rappelle hélas un épisode fort douloureux du cross du Figaro.
En son temps, cette course, mondialement connue, organisait une épreuve pour les non licenciés.
Jamais, les modestes athlètes licenciés de la section ne se seraient laissés aller à combattre avec des amateurs…
… et surtout à en pérorer d'inénarrables prouesses.
Raoul Achenesse
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