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Hier pour beaucoup d’entre nous
c’était une répétition générale avant le 07 Avril. Levé 6h00 -1°C au
thermomètre, je me dis qu’il a falloir se convaincre pour courir avec nos belles
et nouvelles tenues, bref je temporise mon plat de pâtes mon Kiwi, café et le
soleil commence à percer la grisaille de ces derniers mois… banco ce sera le
débardeur.
Arrivée aux vestiaires je
temporise au maximum. Avant de sortir quelques questions fusent dans ma
tête :
- Qu’est ce que je fais là ? il fait froid dehors, J’observait Michel, François ils courent avec du long ont-ils raison ? et je ne parle même pas du docteur qui partait pour la petite Sibérie,
- Je vais partis pour plus d’une heure de souffrance,
- Je relis mes temps de passage théorique du 15 18 et 20 KM (base 3 :35/KM) écris sur ma main en me disant à quoi bon çà ne passera pas (tel Ed la poignée dans les Joe Bar team))
- J’ai pas les jambes j’en ai trop fais comme dit souvent …, j’ai garder un mauvais souvenir de Vincennes,
10h00 il fait froid dehors, mais
il faut y aller. Un semblant d’échauffement et RDV sur la ligne, pas facile de
se faire une place, la route est étroite et près de 2 000 participants, me
semble t’il, y sont présents. Bon maintenant avec le dossard sur le treillis il
faut y partir au front… et il est loin ce p….. de front 21 100
m.
Une fois partis je rentre assez
bien dans la course, des temps de passage assez flatteur qui me donne à penser
que le marquage n’est peut être pas bon finalement c’était bien indiqué à part
le temps pris au 4 kilo mais vu la muraille qu’il a fallut gravir c’est normal,
le seul problème c’est que l’on avait gagné le droit de rejouer au 14 kilo et là
ça fait encore plus mal.
Le groupe qui me suivait n’a pas
abandonné le combat au grès des montées et des descentes je sentait la présence
dans mon dos de mes rivales, je plaisante de mes copains d’un jour en tout cas
c’est le cas pour Adrien, j’arrivais même à reconnaître les foulées des uns et
des autres au bout d’une heure de course sans me
retourner.
Je pense ne pas avoir lâché
grand choses entre le début et la fin de course mais pas Adrien me sort une
accélération au 20.5 kilo (petite bosse dans Rueil 2000) dont seul lui à le
secret et me met direct 30 ou 40 m, le temps de comprendre ce qui m’arrive de
relancer et je franchi la ligne en 1 :14 :22, superbe course super souvenir.
Merci au bureau pour nos belles
tenues un peu plus de couleurs vives et bientôt je pourrais passer triathlète,
merci a Claudine qui nous a encouragé jusqu’au bout, ne pouvant pas répondre
pendant l’effort j’en profite maintenant.
La morale de cette
course :
- Il temps de passer vétéran, les jeunes sont trop fort,
- Monsieur de - 3H c’est bon pour le 07 Avril,
- Julien. R à bienfait de m’écouter et de tenter le dossard préférentiel,
- Philippe est toujours présents, KK8 a encore du boulot
- Je compte toujours sur François pour revenir,
Irondino
