Je vous souhaite plein de
perfs pour 2008.
J'en profite pour relayer un débat qui court au sein de la section en ce moment au sujet des étirements.
Voila une nouvelle qui devrait faire grand bruit au sein de la section pour l'année qui vient!
ATTENTION, La lecture du document en PJ risque de traumatiser les aficionados du Mercredi soir puisqu'il s'agit ni plus ni moins d'une remise en cause de l'apport des étirements.
Sur le très sérieux site http://www.conseils-courseapied.com , les étirements apparaissent davantage comme source de problème que d'apports bénéfiques.
Certains d'entre nous connaissaient bien les résultats de cette étude mais se gardaient bien de dévoiler leur secret.
C'en est fini de ces cachoteries.
Finalement, on finira bien par trouver sur le site un article qui vante la méthode du pruneau.
Bonnes fêtes de fin d'année et tous mes vœux pour 2008
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Gilles BOURBON
A quoi Elise à répondu:
Bonne année 2008 à tous, plein de courses sympas avec les chronos qui vont avec.
J'en profite pour m'incruster dans le débat en vous faisant part de ma philosophie des étirements.
En préambule je vous recommande la lecture du "guide des étirements du sportifs".
Alors voila :
Les étirements c'est barbant mais devoir prendre des positions acrobatiques pour lacer ses chaussure parce qu'on en fait jamais, c'est pas terrible non plus.
Les étirements "passifs" avant l'entrainement ne servent à rien et sont plutôt nuisibles aux performances. Soit on s'applique à faire des étirements "actifs" correctement soit mieux vaut ne rien faire (mon cas).
Après un entrainements dur ou une compet, les muscles ont déjà souffert c'est pas la peine d'aller tirer dessus comme un sauvage pour en rajouter. Donc mon avis, soit on ne fait rien du tout, soit une légère (très légère) mise en tension parce que c'est vrai que ça peut aider à marcher à peu près normalement, mais alors vraiment tout doux.
Et puis si on avait pris l'option de rien faire du tout avant ou après une compet/un entrainement dur, après un entrainement cool, quand les muscles sont chauds, là, on fait une vrai séance d'étirements .
Donc en gros, les étirements au sens ou on l'entend traditionnellement = étirement passif, à ne pas faire avant une compet ou quand les muscles ont souffert ; mais, indispensables à caser à un moment ou un autre, reste à trouver quand ...
Voila, à chacun de se faire sa philosophie, sachant qu'au final, ce sera celui qui aura les meilleurs résultats qui aura raison, non ?
A suivre....
Elise
Voilà au moins un sujet de conversation pour mercredi soir.
Serge
1 commentaire:
Voici mes premières réaction à chaud après une première lecture rapide du document envoyé par Gilles :
Les informations de la pièce jointe (dont un extrait est rappelé ci-dessous) ne sont pas suffisamment précises pour statuer sur le caractère nocif des étirements car :
"Les étirements réduisent-ils les risques de blessures ? Une équipe de chercheurs australiens a suivi l’entraînement de plus de 1500 nouvelles recrues militaires pendant 12 semaines. Un groupe ‘’sans étirement’’ et un groupe ‘’avec étirements’’ ont été composés. A l’issu de la période d’entraînement, la proportion de blessés était de 14,1% pour le groupe ‘’avec étirements’’ et de 14,8% pour le groupe ’’sans étirement’’."
· Le type d'entrainement n'est pas précisé : Est-ce uniquement de la course à pied (et si c'est la cas à quelle vitesse pour de nouvelles recrues militaires : 8km/h, 10 Km/h, ...? et sur quelle distance : 5 Km, 10 Km, ...?)? Est-ce un entrainement multi disciplinaires qui généralement est généralement plus adapté aux missions de ces jeunes militaires avec parcours du combattant, marche forcée, course avec paquetage, ...
· La nature et l'origine des blessures ne sont pas précisées. Il n'est pas du tout évident que les blessures soient dues à la course à pied.
Les informations de la pièce jointe semblent être contradictoires car l'extrait du texte de la pièce jointe rappelé ci-dessous laisse entendre que les étirements sont la source de nombreux maux du coureurs et seraient responsables de près de 1/3 des blessures des marathoniens. Cette information est contradictoire avec les chiffres du paragraphe précédent qui montreraient que les résultats des blessures sont très proches que l'on fasse ou non des étirements.
La pratique des étirements par des marathoniens augmenterait de plus d’un tiers la survenue des blessures !
Les informations de la pièce jointe ne semblent pas être objectives car elles ne parlent que des inconvénients (voir texte ci-dessous) des étirements et pas des avantages. Un étirement bien réalisé peu avoir certains avantages.
Les explications pouvant être avancées :
· Ajout de nouveaux traumatismes par l’étirement de fibres musculaires non préparer aux tensions extrêmes, ou déjà fragilisées par l’activité physique.
· Les étirements ont un effet antalgique et réduisent la perception de la douleur. Ce qui peut inciter le sportif à poursuivre l’activité physique sans percevoir à temps, les signaux d’alerte des muscles ou tendons en ’’souffrance’’.
· si les muscles antagonistes et agonistes ne sont pas ‘’assouplis’’ dans les mêmes proportions, cela pourrait être à l’origine de légers déséquilibres passagers au niveau du positionnement du coureur.
En conclusion,
A destination de l'équipe de chercheurs : ce n'est pas la peine de faire des théories fumeuses pour augmenter sa notoriété et son nombre de publications pour arriver à un résultat nul, voire inexploitable. Cette équipe de chercheurs aurait été bien inspirée de commencer par faire de la course à pied avec étirements puis sans étirements avant de se lancer dans délire pareil, avec un peu de chance cela leur aurait remis les neurones en place.
A destination des coureurs : Chacun sait que dans la section, chacun en fait à sa tête : il y a ceux qui ne s'étirent pas, ceux qui s'étirent un peu, puis ceux qui s'étirent beaucoup, voire même ceux qui s'étirent plus qu'ils ne courent!
Il ne faut pas perdre de l'esprit que la seule chose qui compte c'est le résultat, avec ou sans étirements!
Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite de bonnes fêtes de Noël et de fin d'Année.
Christophe
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